L’échange automatique d’informations bancaires entre États, désormais effective, a convaincu les déposants de rapatrier leurs avoirs. Les dépôts dans les centres financiers étrangers ont baissé d’un tiers en 10 ans, selon l’OCDE.
Le Seécretaire-Général-lOCDE-Angel Guria-s'entretient avec le President de la Federale Reserve americaine,Jerome Powell, à gauche.
Quel est le bilan de la fin du secret bancaire ?
En 2008, les entreprises et les particuliers détenaient 1 600 milliards de dollars (1 400 milliards d’euros au cours d’aujourd’hui) sur des comptes bancaires, trust et fondations à l’étranger, par exemple en Suisse ou dans l’île de Man. En dix ans, ces dépôts ont diminué de 34 %, selon une étude réalisée par l’OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économique).
Ce changement est dû pour une bonne part à la fin du secret bancaire. Sous la pression des grands pays développés à la suite de la crise de 2008, tous les grands centres financiers ont petit à petit accepté de livrer le nom de leurs clients étrangers. Anticipant sur cette réforme, bon nombre de détenteurs de comptes non-résidents ont choisi de déclarer leurs avoirs et de les rapatrier, souvent au prix de pénalités.
En 10 ans, 490 milliards d’euros sont ainsi sortis de l’ombre, permettant aux États de l’OCDE et du G20 de récupérer plus de 95 milliards d’euros en impôts, calcule l’Organisation. Pour la France seule, le montant ainsi récupéré par le fisc représente 9,5 milliards d’euros depuis 2008. « Nous nous rapprochons d’un monde où les fraudeurs n’auront plus d’endroit où aller », a commenté Angel Gurria, le secrétaire général de l’OCDE, en livrant ces chiffres.
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