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 ROYAL MONACO RIVIERA      ISSN 2057-5076

Consommation de fibres en France : il y a encore du pain sur la planche

 

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In the past, he has been Captain aboard tanker ships . He got  Italian UNIVERSITY DOCTORATE in Foreigner and Litterature Languages (IULM Milano - Italy) and 3 years UNIVERISTY DIPLOMA in Public Relations and Discipline Administration (ISTITUTO UNIVERSITARIO LINGUE MODERNE -  Milano)

 

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Consommation de fibres en France : il y a encore du pain sur la planche

Publié le 23/11/2012 Partager sur Twitter Partager sur Facebook Imprimer l'article Envoyer à un confrère Enregistrer dans ma bibliothèque Reduire Agrandir

 

Paris, le vendredi 23 novembre 2012 – Lancée au printemps 2009, l’étude NutriNet Santé réunit désormais 235 016 volontaires qui fournissent régulièrement des informations précieuses sur leurs habitudes alimentaires. Depuis trois ans, les promoteurs de ce programme coordonné par le professeur Serge Hercberg (Unité de recherche en épidémiologie nutritionnelle, INSER/INRA) ont déjà présenté plusieurs séries de résultats. Les derniers en date dévoilés ce jeudi concernent les apports en fibres dans la population française.

Les Américains plébiscitent plus fortement les fibres

On rappellera tout d’abord que l’Agence nationale de l’alimentation (ANSES) recommande une consommation quotidienne minimale de 25 grammes de fibres et encourage même à aller jusqu’à 30 grammes. Les préconisations américaines sont plus élevées puisque l’Institut of Medicine (IOM) estime que l’alimentation des hommes devrait comporter 38 grammes de fibres par jour et celle des femmes 25 grammes. Si les fibres sont si plébiscitées, c’est qu’elles présentent de multiples atouts pour la santé : elles réduiraient le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète de type II, de surpoids et de cancer colorectal.

Aucune catégorie socioprofessionnelle ne remplit les objectifs

Las, les Français sont bien loin aujourd’hui d’atteindre les recommandations des agences sanitaires. Le programme NutriNet qui s’est basé sur 264 564 enquêtes alimentaires révèle en effet que seuls 22 % des hommes et 12 % des femmes consomment au moins 25 grammes de fibres par jour. Ils ne sont en outre respectivement que 10 et 4 % à atteindre le seuil idéal de 30 g/j. En moyenne, l’alimentation des hommes compte 20,1 grammes de fibre par jour et celle des femmes 17,7 grammes. Comme souvent, outre le sexe, les facteurs de variation sont socio-économiques : les agriculteurs et les cadres ne lésinent pas sur les fibres, tandis que les ouvriers et les employés se restreignent le plus fortement. Néanmoins, dans aucune catégorie, les seuils ne sont atteints (les agriculteurs plafonnent à 24,2 g/j). De même, avec l’âge, les fibres paraissent plus fréquentes dans les assiettes, mais là encore les apports demeurent même après 65 ans insuffisants (21,4 grammes chez les hommes et 19,7 chez les femmes). Enfin, on relève chez les hommes des variations de l’apport en fibres en fonction de la corpulence : les plus maigres et dans une moindre mesure les obèses sont ceux qui les boudent les plus. Ces différences ne sont pas retrouvées chez la femme.

Les consommateurs sont-ils roulés dans la farine ?

Comment améliorer ces résultats décevants ? Il semble certes nécessaire de réitérer les messages d’incitation, concernant notamment la consommation quotidienne de fruits et de légumes qui comptent aujourd’hui parmi les premiers vecteurs de fibre dans l’alimentation des Français. Cependant, Serge Hercberg considère qu’il ne faut pas s’appuyer uniquement sur la sensibilisation pour espérer une évolution. Il lui semble également nécessaire de « remettre sur le tapis la bataille du pain ». Il rappelle en effet que « le changement de farine pour fabriquer le pain blanc (…) avec un passage de la farine de type 55 raffinée à une farine 80 plus complète permettrait une consommation accrue de fibres dans la population, tout en rendant plus acceptable une diminution du sel ». Pourtant, un certain immobilisme semble prévaloir sur ces questions depuis plusieurs années. Une situation qui semble aujourd’hui appeler à une « réglementation » estime Serge Hercberg.



Aurélie Haroche

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