ROYAL MONACO RIVIERA WEB MAGAZINE
PRESENTS:
MEDICINE & CHINESE TRADITIONAL MEDICINE
Luigi Mattera is a certified by CERFPA (St. Laurent du Var-France) in HOMEOPATHY (biennale) & ZUO TUINA MASSAGE OF TRADITIONAL CHINESE MEDICINE - Online certificate from TEXAS CHIROPRACTIC COLLEGE (Pasadena-Texas 2007) in CHIROPRACTIC SPORTS & CHIROPRACTIC TREATMENT OF GOLF INJURIES.
In the past, has been Captain aboard tanker ships . He got University doctorate in Foreigner and Litterature Languages (IULM Milano
- Italy) and 3 years University Diploma in Public Relations and Discipline Administration (IULM Milano)
PRESENTS:
Le meilleur traitement de la fistule anale
La fistule anale (FA) est une affection banale qui complique au moins les 2/3 des suppurations anales. La chirurgie, seul traitement possible, se fixe plusieurs desseins : éradiquer, certes, la FA, mais aussi préserver la fonction sphinctérienne, réduire les complications, et prévenir la récidive. Le traitement dépend essentiellement du type anatomique de la fistule, extra (FES), trans (FTS) où l’on distingue les supérieures et les inférieures, ou intra (FIS) sphinctérienne. Les méthodes de traitement proposées sont multiples, et les auteurs californiens rapportent leur expérience sur 179 adultes (142 hommes) opérés entre 2003 et 2008 d’une FA d’origine cryptique (éliminant les maladies inflammatoires du côlon, les accidents obstétricaux, radiques, les FA d’origine maligne ou virale, VIH etc.) L’existence d’une suppuration des 2 creux ischio-anaux signait une fistule en fer à cheval (FFC).
Trois types de traitement ont été utilisés : fistulotomie (mise à plat), couverture de l’orifice primaire par un lambeau rectal (comportant muqueuse, sous-muqueuse et sphincter interne), ou obturation du trajet fistuleux par bouchon (plug) résorbable. Dans les 2 derniers cas, l’intervention a été précédée d’un drainage élastique en séton du trajet fistuleux, passé autour du sphincter et lié lâchement, mais sans tractions ultérieures. Une proportion importante des opérés (60 %) était de « seconde main », déjà traités ailleurs, cependant que 7 % accusaient une incontinence aux gaz ou aux selles. La FA était le plus souvent (94 %) unique, et la FTS basse représentait le type le plus souvent rencontré (47 %).
La mise à plat de la FA a été la technique la plus souvent pratiquée (148 patients), le lambeau rectal a été proposé à 19 sujets tandis que 12 ont bénéficié de l’obturation. Vingt-huit échecs ont été notés (persistance ou récidive) et 28 incontinences de novo.
Parmi les facteurs d’échec, le plug a été le paramètre indépendant le plus significatif (83 % d’échecs vs 10 % pour la fistulotomie) suivi par la présence de FFC.
Les facteurs prédisposant à l’incontinence anale étaient l’âge (> 45), la FFC, la présence d’une FES haute ou d’une FTS.
Quant aux complications septiques, elles ont été plus fréquentes dans les FFC, les plugs, et, curieusement, dans les fistules à trajet unique.
Ce travail déprise le « bouchon » d’origine porcine, dont les résultats en termes de récidives et d’infection sont très mauvais. Les principaux déterminants de l’incontinence sont l’âge et le type anatomique de la fistule.
Dr Jean-Fred Warlin
Abbas MA et coll. : Predictors of outcome for anal fistula surgery.
Arch Surg., 2011; 146: 1011-1016.