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 ROYAL MONACO RIVIERA      ISSN 2057-5076

N’y a-t-il rien à faire pour prévenir le suicide ?

 

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Luigi Mattera is a certified by CERFPA (St. Laurent du Var-France) in HOMEOPATHY (biennale) & ZUO TUINA MASSAGE OF TRADITIONAL CHINESE MEDICINE - Online certificate from TEXAS CHIROPRACTIC COLLEGE (Pasadena-Texas 2007) in CHIROPRACTIC SPORTS & CHIROPRACTIC TREATMENT OF GOLF INJURIES.

In the past, has been Captain aboard tanker ships . He got  University doctorate in Foreigner and Litterature Languages (IULM Milano - Italy) and 3 years University Diploma  in Public Relations and Discipline Administration (IULM Milano)


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N’y a-t-il rien à faire pour prévenir le suicide ?

Publié le 24/11/2011 Partager sur Twitter Partager sur Facebook Imprimer l'article Envoyer à un confrère    

 

Aux États-Unis où il concerne chaque année environ 12 personnes pour 100 000 habitants, le suicide représente la « troisième cause de mort chez les 15 à 24 ans » et la « quatrième parmi les 25 à 44 ans », rappelle l’éditorialiste de The American Journal of Psychiatry. Et sans surprise, les sujets qui souffrent de troubles de l’humeur ont un risque de suicide « environ vingt fois plus élevé » que la population générale.

Déjà effrayante, cette statistique est sans doute sous évaluée, car certains suicides restent méconnus (confondus avec des accidents), notamment chez des jeunes, morts avant la formulation d’un diagnostic de dépression. Mais malgré son importance épidémiologique, ce champ de la psychiatrie ne semble guère investi par les essais cliniques, puisqu’« une seule étude contrôlée » (comparant l’efficacité de deux molécules dans la prévention des suicides) avait été conduite avant 2011 ! Si la dépression est au suicide ce que l’hypertension et les dyslipidémies sont à l’infarctus du myocarde, c’est un peu, ironise l’auteur, « comme si la littérature cardiologique ignorait l’impact des traitements sur les risques d’accidents vasculaires et d’infarctus du myocarde, pour ne considérer que l’hypertension et l’hyperlipidémie ! » Et paradoxalement, poursuit-il, les publications en psychiatrie paraissent s’attarder volontiers sur les « défis des évolutions meilleures » (, alors que l’issue pourtant la plus radicale, la mort par suicide, demeure « totalement négligée ! »

Doit-on interpréter cette inertie comme une preuve de l’accablement des professionnels car il n’y aurait décidément rien à faire, en matière de prévention du suicide ? Poser la question permet au moins de dénoncer le déficit de recherches sur ce thème que les essais cliniques doivent résolument réinvestir. En l’absence d’étude « randomisée », cette « règle d’or » de la recherche médicale, un biais méconnu peut interférer avec les indications thérapeutiques, les praticiens tendant par exemple à « choisir un traitement en fonction de caractéristiques cliniques associées aussi au risque de suicide. » Conduits avec toute la rigueur requise, des essais contrôlés permettront au contraire de préciser quel traitement (ou association thérapeutique : lithium ? antidépresseurs ? anxiolytiques ?…) offre une prévention optimale du risque de suicide.                            



Dr Alain Cohen


Perlis RH : Hard outcomes : clinical trials to reduce suicide. Am J Psychiatry, 2011; 168: 1009-1011.

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