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 ROYAL MONACO RIVIERA      ISSN 2057-5076

PIP : plus de la moitié des ruptures ont lieu dans les cinq ans suivant l'implantation

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Luigi Mattera is a certified by CERFPA (St. Laurent du Var-France) in HOMEOPATHY (biennale) & ZUO TUINA MASSAGE OF TRADITIONAL CHINESE MEDICINE - Online certificate from TEXAS CHIROPRACTIC COLLEGE (Pasadena-Texas 2007) in CHIROPRACTIC SPORTS & CHIROPRACTIC TREATMENT OF GOLF INJURIES.

In the past, has been Captain aboard tanker ships . He got  University Doctorate in Foreigner and Litterature Languages (IULM Milano - Italy) and 3 years University Diploma  in Public Relations and Discipline Administration (IULM Milano)

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ACTUALITE MEDICALE

 

PIP : plus de la moitié des ruptures ont lieu dans les cinq ans suivant l'implantation

Publié le 07/02/2012 Partager sur Twitter Partager sur Facebook Imprimer l'article Envoyer à un confrère Enregistrer dans ma bibliothèque Reduire Agrandir

 

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Paris, le mardi 7 février 2012 – En dépit de la volonté de transparence affichée par les autorités sanitaires autour du dossier PIP (Poly Implant Prothese), des zones d’ombre subsistent. Des précisions manquent notamment qui permettraient de mieux déterminer les circonstances dans lesquelles surviennent le plus fréquemment les ruptures de ces prothèses, dont on nous a répété qu’elles étaient bien plus nombreuses qu'avec d’autres implants.

A l’occasion d’une nouvelle réunion du Comité de suivi des porteuses d’implants mammaires PIP qui s’est tenue ce 6 février au ministère de la Santé, sans être parfaitement exhaustif, le directeur de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS), Dominique Maraninchi a apporté des informations complémentaires non dénuées d’intérêt. Evoquant des ruptures « extraordinairement précoces », il a en effet indiqué que sur les 1 379 ruptures recensées à ce jour par l’AFSSAPS, 55 % sont survenues dans les cinq ans ayant suivi la pose de l’implant. Si cette donnée ne manque pas d’être importante pour mieux apprécier la piètre qualité du gel PIP, des éléments de comparaison auraient été utiles pour approfondir ce jugement. De même, lorsque l’AFSSAPS fait état de 875 cas de réactions inflammatoires (dont 73 % non associées à des ruptures), seuls les commentaires de Dominique Maraninchi nous permettent de nous convaincre de l'importance de ce nombre. 

Retards logistiques

Si le nombre de ruptures recensées (236 de plus qu’au 31 décembre) et de réactions inflammatoires a considérablement progressé ces dernières semaines, il s’agit probablement d'un biais de déclaration. Plus significative est l’augmentation du nombre de retraits préventifs : 205 interventions supplémentaires ont été enregistrées depuis le 31 décembre, soit depuis le choix fait par les autorités de recommander une explantation systématique sans caractère d’urgence. Elles viennent s’ajouter aux 672 retraits déjà comptabilisés. Pour le directeur général de la Santé (DGS), la progression observée est la confirmation que « les messages que nous avions passés, qu’il n’y avait pas d’urgence et qu’il fallait être résolu à demander l’explantation, sont bien passés ». Sur le terrain, la réalité pourrait ne pas être aussi idyllique. Certains médias, dont le site Tf1.fr, font en effet état d’un retard dans la mise en place de l’organisation nécessaire au retrait préventif des 30 000 prothèses. Un manque de lits et de chirurgien se ferait en effet sentir dans les hôpitaux, poussant de nombreuses femmes à préférer s’en remettre à des chirurgiens du privé (qui, a souligné Jean-Yves Grall, n’ont été que rarement l’objet de récriminations concernant d’éventuels dépassements d’honoraires). A ce sujet, Jean-Yves Grall s’est contenté de préciser qu’il espérait que dans les mois qui viennent l’ensemble des femmes souhaitant se faire retirer leurs prothèses auront bien été opérées.

Cancer : des chiffres en deçà des prévisions épidémiologiques

Aujourd’hui, encore, cependant, un grand nombre de patientes ne paraissent pas prêtes à suivre les recommandations des pouvoirs publics notamment en raison du non remboursement du remplacement des implants. Seules les femmes porteuses de prothèses PIP en raison d’une reconstruction mammaire après cancer du sein peuvent en effet prétendre à une prise en charge de leurs nouveaux implants. La moitié des femmes concernées (10 % des porteuses de prothèses PIP) ont déjà bénéficié d’un retrait de leurs implants selon le directeur général de la Santé.

Enfin, ce nouveau bilan concernant les prothèses mammaires PIP a été l’occasion tant pour Dominique Maraninchi que pour Jean-Yves Grall de répéter qu’il n’existait à ce jour aucun lien démontré entre ces implants et un risque accru de cancer. Alors que pour l’heure, vingt adénocarcinomes du sein ont été recensés, Dominique Marininchi a même souligné : « C’est un chiffre très en deçà de ce qui est attendu pour cette tranche d’âge ».



Aurélie Haroche

 

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