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 ROYAL MONACO RIVIERA      ISSN 2057-5076

Souvent plus de 6 mois avant de poser le diagnostic de cancer du pénis !

 

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In the past, he has been Captain aboard tanker ships . He got  Italian UNIVERSITY DOCTORATE in Foreigner and Litterature Languages (IULM Milano - Italy) and 3 years UNIVERISTY DIPLOMA in Public Relations and Discipline Administration (ISTITUTO UNIVERSITARIO LINGUE MODERNE -  Milano)

 

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Souvent plus de 6 mois avant de poser le diagnostic de cancer du pénis !

Publié le 10/10/2012 Partager sur Twitter Partager sur Facebook Imprimer l'article Envoyer à un confrère Réagir à l'article Enregistrer dans ma bibliothèque Reduire Agrandir

 

Le cancer du pénis (CP) est rare en occident : par exemple, une base de données concernant 12 % de la population des États-Unis n'en comprend que 1 605 cas rapportés en un quart de siècle, de 1973 à 1998. (1) Il n'atteint que 130 hommes par an en Suède. (2) Sa forme la plus fréquente est le carcinome épidermoïde, dont l'incidence en France est d'environ 1 cas pour 100 000 hommes et par an. (3) Son incidence est d'ailleurs en diminution lente, y compris dans des pays à forte incidence comme l'Inde ou certains pays asiatiques. (4)

Diagnostiquer les lésions péniennes précancéreuses et les CP débutants est susceptible de limiter le risque de traitements mutilants. Outre l'examen clinique, une biopsie et une IRM pénienne permettent d'apprécier l'extension en profondeur. La décision d’un traitement conservateur, chirurgical ou par curiethérapie est prise après bilan d'extension ganglionnaire (tomodensitométrique et/ou par TEP-TDM) ; une éventuelle chimiothérapie peut être proposée comprenant au moins du cisplatine. Le risque de récidive locale, de 20 %, n'influence pas la survie. (5)

Une étude rétrospective suédoise avait précédemment noté un délai entre les premiers symptômes et le diagnostic de plus de 6 mois chez 37 % des patients (6) et il paraissait donc utile de s’intéresser à ces symptômes initiaux et aux facteurs liés aux retards diagnostics ; c'est ce qui a été fait dans une étude prospective menée sur 50 patients consécutifs atteints d'un CP, vus dans un hôpital universitaire en Suède entre 2005 et 2009.

Les symptômes initiaux les plus courants étaient un érythème, une éruption cutanée ou un eczéma (35 % des cas), une fissure ou une ulcération superficielle (29 %).

Dans 65 % des cas il y avait eu un délai plus de 6 mois avant le diagnostic ; chez ces patients, prédominaient les tumeurs pT1 et pTis. La raison la plus commune de retard lié aux patients était le sentiment de gêne associé à la localisation des symptômes. Vingt-neuf patients sur 38 (76 %) ont été adressés sans délai à un spécialiste mais neuf autres ont été vus auparavant plusieurs fois par leur médecin généraliste ce qui a entraîné un retard médian de 20 semaines avant la consultation spécialisée. Huit patients ont consulté des dermatologues et ont été soumis à des biopsies répétées avec pour résultat un diagnostic de lésion précancéreuse.

Une meilleure information du public sur les problèmes de santé spécifiquement masculins reste décidément une nécessité à l'ordre du jour !



Dr Gérard Loeb

 

Skeppner E et coll. Initial symptoms and delay in patients with penile carcinoma. Scand J Urol Nephrol.2012; 46: 319-25.

1) Rippentrop JM et coll. Squamous cell carcinoma of the penis: evaluation of data from the surveillance, epidemiology, and end results program. Cancer 2004 Sep 15;101(6):1357-63.
2) Persson B et coll. The national penile cancer register in Sweden 2000–2003. Scand J Urol Nephrol 2007; 41: 278–82.
3) Soria JC et coll. Carcinome épidermoïde de la verge. Bull Cancer 1998 Sep;85(9):773-84.
4) Mottet N. Tumeurs des organes génitaux externes : epidémiologie du cancer du pénis. Prog Urol 2003; 13 (5 suppl 2):1237.
5) Souillac I et coll. Prise en charge du cancer du pénis en 2010 : rapport du forum du Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie – organes génitaux externes (CCAFU-OGE). Prog Urol 2011 Dec;21(13):909-16. doi: 10.1016/j.purol.2011.08.031. Epub 2011 Sep 29.
6) Skeppner E et coll. Treatment-seeking, aspects of sexual activity and life satisfaction
in men with laser-treated penile carcinoma. Eur Urol 2008; 54: 631–9.

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