ROYAL MONACO; Le Pàijeda, art martial monégasque, en démonstration a l’Exposition universelle 2025 d’Osaka Kansai -Japon

Le Pàijeda, art martial monégasque,

en démonstration a l’Exposition universelle 2025

d’Osaka Kansai -Japon

M. VINCI Directeur de la DENJS entouré de Pàijedals-copyright FMPAMM

Une démonstration de Pàijeda, art martial monégasque, sera présentée lors l’Exposition Universelle 2025 d’Osaka Kansai au Japon, le samedi 19 avril 2025, dès la 1 ère semaine d’ouverture de cet évènement.
Soutenu, depuis sa création, par S.A.S. le Prince Albert II, cet art martial monégasque, fusion de traditions martiales ancestrales et de techniques de défense et de combat modernes, participera, avec le précieux concours du Pavillon Monaco, à la promotion de Monaco à travers le sport.

Conduite par Claude Pouget, fondateur historique de la discipline, élevé, le 26 octobre 2024, au grade de 10ème Dan de Self-Defense, par l’International School of Martial Arts lors de la soirée de gala du XXIVe Hall of Fame à Valence (Espagne), la délégation sportive monégasque s’inscrira dans le dessein de l’Exposition Universelle, tendant à valoriser le patrimoine culturel des pays exposants, leur art de vivre, mais aussi leurs avancées en matière d’innovation et de vision pour le futur. Art de vivre fondé sur le respect et la défense de la paix, le Pàijeda, art martial monégasque, s’inscrit dans les valeurs de la culture japonaise et dans celles promues par Monaco à travers le sport comme facteur de paix, d’égalité et d’inclusion.
Dans la perspective de cette présentation, l’Académie Internationale d’arts martiaux de Monaco (l’A.I.A.M.M.), sous l’égide de la Fédération Monégasque de Pàijeda, art martial monégasque, agréées par le Gouvernement Princier, organisera une démonstration d’une sélection d’athlètes, le samedi 29 mars 2025, de 16h30 à 17h30.

Les membres dirigeants, sous l’égide d’Alice Pastor, Présidente de la Fédération, et Félicia Pouget, Présidente l’A.I.A.M.M., ont déployé depuis quatre ans et demi une activité intense (enseignements, actions éthiques, partenariats, stages, Pass’Sport cultures, compétitions, démonstrations) comptabilisant quelques cinq cents (500) pratiquants de Pàijeda, art martial monégasque, obtenant des résultats et une reconnaissance (à Monaco, en France, à l’international) (cf. dates clés »).
 La démonstration du Pàijeda, art martial monégasque, se tiendra, à Osaka Kansai, au japon, le samedi 19 avril 2025, à partir de 14 heures, sur la Pop-up stage North (esplanade extérieure contiguë du Pavillon Monaco).

Lors de la Commémoration du Centenaire du Princier Rainier II, le 31 mai 2023 à Monaco-Ville, démonstration sur l'esplanade du Gouvernement.

Le Pàijeda, art martial monégasque en démonstration à l’Exposition universelle Osaka, Kansai au Japon le 19 avril 2025?

Oui. Au nom des dirigeants et des membres de notre Fédération et Académie Internationale d’arts martiaux de Monaco, je souhaite exprimer ma gratitude à Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II, pour avoir offert à notre sport, dont le soutien est déterminant depuis la création du Pàijeda, la possibilité, avec le précieux concours du Pavillon Monaco, d’être présenté à l’Exposition Universelle d’Osaka Kansai 2025, au Pavillon de Monaco, le 19 avril 2025.

Nous sommes particulièrement déférents à l’égard de Son Altesse Sérénissime de permettre à notre discipline monégasque de poursuivre sa reconnaissance au niveau international, particulièrement au Japon, et heureux de participer ainsi, avec le précieux concours du « Pavillon Monaco » à la promotion Monaco à travers le sport, notre sport le Pàijeda, porteur au premier plan, d’un message de paix et vecteur de la culture monégasque.
A cette belle occasion, nous diffuserons avec fierté dans notre communication le label « Monaco, de Capitale mondiale du Sport  2025» qui récompense l’engagement depuis toujours de la Principauté de Monaco en faveur de la promotion du sport.
Art de vivre fondé sur le respect et la défense de la paix, le Pàijeda,art martial monégasque, s’inscrit dans les valeurs chères à la culture japonaise et dans celles promues par Monaco à travers le sport comme facteur de paix, d’égalité et d’inclusion.
A cet égard, la thématique de l’Expo 2025 « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain » est fédératrice tant ces deux pays se distinguent par leur vision commune visant à concilier respect des traditions et adaptation aux besoins modernes.
Les arts martiaux, dont le Japon est l’un des berceaux, constituent l’une des illustrations de la recherche de cet équilibre.
Répondant ainsi au dessein de l’Exposition Universelle Osaka, Kansai qui vise à valoriser le patrimoine culturel des pays exposants, leur art de vivre, mais aussi leurs avancées en matière d’innovation et de vision pour le futur, nous sommes particulièrement heureux que le Pàijeda, art de défense de la paix, soit associé au Pavillon Monaco aux fins de promouvoir l’identité monégasque.

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Comment appréhender vous votre participation à cet  évènement ?

Avec un immense plaisir et le désir de mettre toutes chances de notre côté, par une méticuleuse préparation, pour honorer la confiance qui nous est témoignée et qui nous oblige. Représenter notre pays à l’international lors d’un évènement planétaire tel que l’Exposition universelle est exceptionnel.
L’occasion nous est donnée, une fois de plus, d’exprimer notre plein potentiel en visant le succès total. C’est l’esprit du Pàijeda, art martial monégasque et celui qui anime notre Délégation et moi-même.

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Qui composera la délégation du Pàijeda, art martial monégasque ?

Notre Délégation sera composée d’une dizaine de personnes.
Tout est prêt d’un point de vue de la logistique.
Quatre démonstrateurs, dont moi-même, trois des brillants adolescents, de 16, 17 ans, Raphael Delgado, ceinture noire, et Romain Solerieu, Gabriel Lugano, ceintures marrons, et auxquels je décernerais éventuellement la ceinture noire sur place au japon à l’issue de leur prestation. Ils participent à une préparation adaptée moments. Ces adolescents particulièrement motivés, seront accompagnés d’un de leur parent, ayant l’autorité parentale. La délégation sera conduite par les cadres de notre Fédération, par des dirigeants de notre Fédération Monégasque ainsi que de l’Académie internationale d’arts martiaux de Monaco.

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Pourquoi avoir créé le Pàijeda, art martial monégasque ?

Avec le Pàijeda, art martial monégasque, au cœur de mon engagement dans les arts martiaux, j’ai souhaité marquer ma reconnaissance à mon pays, à sa langue.
La Principauté de Monaco, pour moi un écrin déterminant qui m’a permis au fil des ans de progresser dans les arts martiaux qui me passionnent tant par leur technicité et leurs multiples atouts que pour les valeurs éthiques et humanistes qu’ils promeuvent.

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Qu’est-ce que le Pàijeda, art martial monégasque ?

Pratiqué dans le respect des règles éthiques, pour les plus jeunes éducatives, sportives, adapté aux différents pratiquants, le Pàijeda, art martial monégasque, est un art martial, un sport de défense et de combat.

C’est un art martial, d’origine monégasque, s’agissant d’un art de combat moderne fondé sur le respect d’un code moral, que se doivent de respecter les pratiquants, puisant ses fondements dans les traditions martiales ancestrales ainsi que dans les techniques de combat moderne ;
C’est un sport : une pratique physique réglementée, en loisir ou en compétition, encadrée par des valeurs éthiques et (pour les plus jeunes) éducatives.
Il partage les valeurs sportives d’excellences les plus élevées, liées à l’olympisme privilégiant « Respect et Amitiés » ainsi que la devise « Plus vite, plus haut, plus fort, ensemble».
Sport de combat, le Pàijeda, art martial monégasque, est une activité physique règlementée, encadrée par des règles éthiques (notamment un code moral) et sportives, permettant de gérer une opposition (à deux ou plus), avec contact physique, sécurisée et ritualisée, employant des techniques référencées, de percussions, préhensions, debout/sol avec ou sans objet, avec une marge relative d’incertitude, en loisirs ou compétition.
En sa qualité de sport de combat, le Pàijeda, art martial monégasque, développe des qualités précieuses physiques (coordination, endurance, renforcement et élasticité musculaire) et mentale (gout de l’effort, résilience, maitrise de soi, gestion du stress, confiance en soi, concentration, résilience). Les entrainements s’effectuent également en solo, avec ou sans sac de frappe,
Sport de défense, car outre ce qui a été déjà dit pour les sports de combat, le Pàijeda, art martial monégasque, priorise, les préparations physiques et mentales, stratégies, comportements et les techniques adaptées de self défense, ou de défense personnelle sportive, de soi-même ou d’autrui, au regard d’une situation d’agression simulée et sécurisée, encadrée par un règlement sportif (cf. la distinction similaire entre le tir sportif et le tir).
Cette pratique sportive (combat ou défense) peut se pratiquer loisir ou en compétition.

Sport de défense et de combat, le Pàijeda, art martial monégasque fusionne les meilleurs atouts des sports de combat et de la défense personnelle sportive (cf. la nuance entre le tir sportif, voire olympique, et le tir) de soi-même ou d’autrui.
La pratique de la défense sportive permet également la sensibilisation à la situation d’avant agression ou prévention (« un combat évité et un combat gagné ») (vigilance, prévention, dissuasion, négociation..) ; d’agression (le cadre d’action : le respect des règles sportives et hors du cadre sportif du droit, à l’instar de la légitime défense…), et après-agression (santé, secours, preuves, conséquences juridiques, etc. …).
Le Pàijeda, art martial monégasque, distingue clairement dans sa pratique :
- d’une part, le respect des valeurs éthiques (éducatives, pour les plus jeunes), de la règlementation technique et sportive ;
- d’autre part, hors du contexte ou du cadre sportif, le respect du droit (notamment, la légitime défense).

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Les techniques du Pàijeda, art martial monégasque sont elles celles appartenant aux autres sports de combat?

Il est nécessaire de préciser que les techniques utilisées en art martiaux ou sports de combats, n’ont pas été créées ni n’appartiennent à une discipline plus qu’à une autre. En effet, elles relèvent avant tout de la capacité motrice dont est doté l’être humain. Il est plus ainsi plus conforme de préciser que telle ou telles techniques motrices (de défense ou de combat) sont autorisées ou référencées dans la règlementation technique et sportive de tel art martial ou sport de combat concerné.
A titre d’exemple, qu’un direct du bras avant (quelle que soit sa dénomination) est avant tout autorisé et référencé par certaines disciplines (Pancrace, Boxe anglaise, Kickboxing, Muaythaï, etc.) et non par d’autres (Lutte libre, Sambo sportif, etc.).

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En quoi diffère-t-il des autres arts martiaux ?

Un art martial ou sport de défense ou de combat est souvent le reflet du contexte culturel, social, historique du lieu de leur création.

Le Pàijeda, art martial monégasque, aspire ainsi à répondre aux caractéristiques et besoins de l’époque contemporaine (concilier le respect des traditions et des valeurs éthiques et adaptation aux besoins modernes).
Si Monaco est reconnu à juste titre comme un des lieux parmi les plus sécurisés au monde et ou le ressenti à ce titre est le meilleur pour ceux qui y vivent, y travaille ou y séjourne, il n’en demeure pas moins que toutes les autres destinations ne bénéficient pas du même constat ou ressenti.
Dans ce contexte, le Pàijeda, art martial monégasque créée en ce début du XXIème siècle, priorise la capacité à se défendre (dans un cadre sportif), par une sélection essentielles des stratégies de prévention, des comportements, des techniques, de leurs agencements et les méthodes d’entrainement, plus concrètes, toujours en phase avec les multiples types de violences constatées
notamment par leurs médiatisations.
Il est important que la confiance acquise (qui relève du ressenti) par une pratique de défense et combat soit en phase avec une réelle capacité à agir avant, pendant ou après une éventuelle agression comme susindiqué.
Ainsi, le Pàijeda, art martial monégasque et sport reconnu, du XXI ème siècle, se caractérise par la priorisation des thématiques suivantes qui constitue son
ADN :
- Valeurs éthiques (respect, bienveillance, etc.), éducatives (pour les plus jeunes), valorisant la paix, le vivre ensemble, et le bien-être ;
- Santé physique (adhère à la lutte contre le dopage menée sous l’égide du comité monégasque antidopage en lien avec l’agence mondiale antidopage ; en compétition, pour les contacts interpersonnels, principe de l’assaut – percussion à la touche avec interdiction du KO) et mentale (philosophie de vie « centrée ») ;
- Fusion des traditions martiales ancestrales et des techniques de défense et de combat modernes adaptée à notre siècle  ;
- Multidimentionnel, référentiel de comportement et de techniques : de défense, de percussions, saisies, debout, au sol, avec ou sans objet) rigoureusement sélectionnées, agencées et pratiquées, de manière pragmatique eu égard à son objectif sportif, dans un cadre éthique : simple, rapide, efficace, accessible et adapté à un large public, dans un contexte sécurisé.
- Pratique en loisirs ou en compétition;
- Sport d’ouverture et inclusif, accessible à un large public (dès plus jeunes aux séniors) il est pratiqué en mixité, et favorise l’égalité homme-femme, la cohésion sociale. Les valeurs éducatives telles le respect et la tolérance sont au cœur même de sa pratique, toutes ces valeurs étant chère à la Principauté ;
- Encourage, par sa dimension sportive et philosophique, la résolution pacifique des conflits. (rituel du salut) ;
- Défenseur de la culture monégasque (pratique en partie du vocabulaire monégasque, notamment).

La paix est au cœur même du nom de la discipline, pàije signifiant paix en langue monégasque. Cela peut paraitre paradoxal pour un sport de combat ?

Monaco, par la politique menée de longue date par S.A.S. le Prince Albert II , soutient le sport comme vecteur de paix. C’est dans cet esprit que nous avons l’honneur de compter Peace and Sport comme partenaire. Il faut rappeler que l’esprit olympique est avant tout fondé sur les valeurs de paix et Paris 2024 a offert au monde l’illustration d’un rassemblement autour de cette valeur commune.

De par son nom, il implique également un encrage culturel fort ?

Il est, en effet, vecteur de la culture monégasque ; sur les quelques 500 licenciés que compte actuellement la Fédération Monégasque de Pàijedà, tous maîtrisent le du vocabulaire monégasque employé dans le cadre de certaines techniques.
C’est dans cet esprit notamment, que le Pàijeda sera représenté à l’Expo Universelle d’Osaka Kansai 2025, par le biais d’une démonstration organisée avec le Pavillon Monaco le 19 avril prochain.
Je tiens ici à souligner que la formidable montée en puissance du Paijeda, n’a été rendue possible que par le bienveillant soutient de S.A.S. le Prince Albert, dès la création de ce sport. LL.AA.SS. le Prince Albert et la Princesse Charlène, accompagnés de Leurs Enfants S.A.S. le Prince Héréditaire Jacques et S.A.S. la Princesse Gabriella, nous ont fait l’immense honneur de Leur présence lors du 2 ème Open de Pàijeda, le 6 avril 2024, jour de la Paix.

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Outre la présence à l’Expo Universelle d’Osaka Kansai 2025, quels sont les projets de la Fédération pour cette nouvelle année ?

Cette année 2024, comme nous l’avons dit, a été fondamentale dans notre développement, la Fédération ayant reçu l’agrément du Gouvernement, ainsi que la visite de Monsieur Jean-Philippe Vinci, Directeur de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports en octobre dernier que je remercie une nouvelle fois.
Monaco ayant été désignée Capitale Mondiale du Sport 2025, nous poursuivrons notre engagement en faveur de la promotion du sport, comme nous le faisons depuis le début (Pass’sport culture, stages etc).

Vous avez obtenu le grade de 10ème dan en self-defense, le 26 octobre dernier à Valence. Que cela signifie-t-il pour vous ?

C’est l’expression de l’évolution naturelle d’un cycle vers l’épanouissement dans le cadre des valeurs cultivées, promues et la transmission. Ma mission ultime : pérenniser notre art martial monégasque pour qu’il intègre chaque jour et au mieux, en fonction des moyens dont nous disposons, le Patrimoine monégasque.

Un mot pour conclure ?

Je souhaite exprimer ma reconnaissance aux dirigeants, d’une qualité exceptionnelle, de l’équipe fédérale, et de nos amis, aux côtés desquels je suis comblé de partager cette magnifique mission historique en Principauté de Monaco, pour notre sport. Leur confiance m’honore et m’oblige.
Que tous ceux qui participent à l’épopée de notre discipline trouve ici l’expression de notre gratitude. Les arts martiaux reconnus relèvent du patrimoine humain, culturel, philosophie et sportif.
Pour conclure, le Pàijeda, art martial monégasque, reconnu, en ascension constante, aspire à devenir une des nombreuses fiertés de Monaco.