17 Mai 2020
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Cette catastrophique pandémie mondiale, qui devrait être cantonnée au domaine médical et sanitaire, a largement et rapidement été récupérée comme une arme politique.
Ce qui commence mal, c’est que la pandémie vient d’un pays communiste, et les médias protègent tout ce qui est communiste. Ensuite, peut-être le sentez-vous moins dans une Europe déjà bien avancée sur la voie du dirigisme, mais les restrictions sévères sur la liberté de mouvement et la liberté tout court, ainsi que l’écroulement économique fait les bonnes affaires des socialistes : c’est le contexte rêvé pour imposer des idées que les peuples rejettent.
Comme pour le réchauffement climatique, les tentations totalitaires trichent sur les chiffres – d’abord les prévisions délirantes, maintenant le nombre de morts.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou rappelait récemment qu’Israël, qui a à peu près la même population que New-York, déplore un total de 266 morts. New York : 27 574. New-York a un gouverneur de gauche et un maire communiste. Leur ADN ne les a pas préparés à vivre dans la réalité. Ils ont pris l’habitude de ne pas en tenir compte, car elle contredit la plupart de leurs discours et expose la contre-productivité de leurs actions. Avec le réchauffement climatique, ou le combat contre les inégalités, on ne voit pas clairement les effets négatifs. Avec le coronavirus, ça se voit tout de suite au nombre de vies perdues.
Niel Ferguson, professeur de biologie mathématique à l’Imperial College de Londres, est le scientifique britannique qui a fait les premières projections sur la mortalité du coronavirus. C’est un des plus grands experts internationaux, l’un des plus écoutés. Il siège au comité d’urgence de l’OMS.
Comme il a été le premier à fournir des prévisions sur le coronavirus, il a inspiré les dirigeants du monde entier à prendre les mesures draconiennes d’isolement que l’on sait.
Il faut dire que Ferguson sait de quoi il parle :
Le vrai scandale : pourquoi les dirigeants politiques, ou qui que ce soit d’ailleurs, continue à écouter ce type ?
Mais ce n’est pas la seule version de l’histoire. L’autre facette, c’est que nous avons ce problème ici, à l’université Johns Hopkins.
Elle a déclaré qu’en juin, à la pointe de la pandémie, il y aura deux cent mille nouveaux cas et 3 000 décès par jour.
Les évaluations plus modérées de l’Institut fédéral de la santé changent maintenant leurs chiffres d’une semaine sur l’autre. Ils disent que d’ici le mois d’août, au lieu des 65 000 nouveaux décès, ce sera cent trente-cinq mille. En une semaine, ils ont doublé le nombre.
Que signifie tout cela ? Que tout est de la pure spéculation, comme le réchauffement climatique, et que la modélisation mathématique est basée sur des chiffres erronés.
Tout est pure spéculation, boule de cristal présentée comme science, et sur laquelle des décisions sont prises qui nous sont imposées – bonnes ou mauvaises.
Voici d’autres spéculations :
Donc, il ne se renforce pas, et ne s’affaiblit pas !
D’autres alarmistes parlent même de seconde vague, en se basant sur quoi ? Sur des modèles informatiques ? Sur des grippes différentes ?
Les modèles et les projections sont mis à jour avec des informations inexactes. Nous ne devrions prendre des décisions basées sur ces modèles. Nous devons prendre nos décisions en nous basant sur des données réelles, et elles commencent à être disponibles. Hélas, la gauche est totalement habituée à ne pas tenir compte du réel, et à droite, beaucoup se sont laissés influencer et accordent la même valeur aux hypothèses qu’aux faits.
Je vous parlais plus haut du professeur Ferguson. Je vous disais que ses prévisions catastrophes ont influencé les décisions de presque tous les gouvernements. Je vous disais qu’il se trompait tout le temps.
Voici qu’il a reconnu (6), (7), le 25 mars, alors que le monde vivait dans le silence des rues verrouillées sous quarantaine, pourquoi ses prévisions étaient fausses.
Ferguson a admis que son modèle pour prédire les effets de la maladie COVID-19 était basé sur un code informatique de l’Imperial College « non documenté, vieux de 13 ans, destiné à être utilisé pour une pandémie de grippe, plutôt que sur un coronavirus ».
https://www.theguardian.com/science/2020/mar/25/coronavirus-exposes-the-problems-and-pitfalls-of-modelling
Le monde a été confiné suivant un code informatique vieux de 13 ans « non documenté » (je ne suis pas sûr de savoir ce que ça veut dire, les informaticiens qui nous lisent expliqueront), et qui s’appliquait à la grippe. Pour moi, c’est un coup de massue derrière la tête. Et ça ne veut pas dire qu’il ne fallait rien faire et ne pas se mettre en quarantaine : cela a évidemment sauvé des vies. Mais pas comme cela a été fait.
« Nous avons malheureusement eu six décès dus uniquement au coronavirus – six sur 3,3 millions de personnes », a déclaré le superviseur du comté de San Diego, Jim Desmond, dans une interview cette semaine au San Diego Tribune.
« Je veux dire, quel chiffre essaye-t-on d’obtenir avec ces estimations ? Je veux dire, c’est incroyable. Nous voulons être en sécurité, et nous pouvons l’être, mais malheureusement, il s’agit plus de contrôler [nos vies] que de relancer l’économie et d’assurer la sécurité des gens.
Ce n’est pas seulement San Diego. C’est pareil dans tout le pays en termes d’identification des personnes décédées du COVID-19. »
https://www.sandiegouniontribune.com/news/politics/story/2020-05-13/supervisor-jim-desmond-says-san-diego-has-only-had-six-pure-coronavirus-deaths
Scott Atlas, ancien chef du département de neuro-radiologie à l’université de Stanford :
« Je pense que nous sommes dans une position différente maintenant qu’il y a un mois.
Nous avons beaucoup de faits. Nous n’avons pas besoin de projections hypothétiques. Nous devons combiner les données empiriques au lieu de les ignorer. Nous pouvons les combiner avec nos connaissances des décennies de biologie fondamentale. Nous en savons beaucoup sur les virus, beaucoup sur les infections, et depuis des décennies, même sur cette famille de virus, et nous pouvons combiner les faits avec la manière de restaurer le fonctionnement du pays en toute sécurité.
Voilà certains des faits essentiels que nous avons appris :
• Point numéro un : l’écrasante majorité des gens n’ont aucun risque significatif de mourir. Cela se voit partout dans le monde. Et en fait, ce qui a provoqué la panique, c’est cette surestimation du taux de mortalité de l’infection par l’Organisation mondiale de la santé. C’est une fiction.
• Nous savons, d’après les données du monde entier, y compris les États-Unis, que de très nombreuses personnes sont infectées par le virus alors qu’elles étaient asymptomatiques. En fait, 50 % des personnes infectées ne présentent aucun symptôme et rien de vraiment important qui nécessite des soins médicaux et certainement pas une hospitalisation.
Ainsi, lorsque vous regardez les nouvelles données qui ont été publiées, les estimations sont que le taux de mortalité est très faible.
– Lorsque vous comptez les personnes qui vont mourir, deux tiers des personnes – ce sont des données de New York – ont plus de 70 ans.
– 95% des personnes qui sont décédées ont plus de 50 ans.
– Si vous êtes jeune et en bonne santé, vous n’avez pratiquement aucun risque de mourir du coronavirus.
– Lorsque vous regardez le premier foyer des États-Unis, New York City, 99,2 % à la date d’aujourd’hui de toutes les personnes ayant fait l’objet d’une enquête ont des conditions sous-jacentes. 99,2 % avaient une maladie sous-jacente.
Si vous enlevez l’âge, les conditions sous-jacentes numéro un sont l’obésité et le diabète. Ce sont les deux premières, puis l’hypertension.
Bien que l’on ne sache pas exactement quel est l’impact de chacune de ces maladies, il n’existe pas beaucoup de données fiables sur celles-ci, mais il existe d’autres maladies comme les maladies rénales et l’insuffisance cardiaque congestive.
J’en arrive à la conclusion qu’il s’agit là de maladies sous-jacentes importantes.
Si vous êtes jeune et en bonne santé, vous n’avez pratiquement aucun risque de mourir et un risque très faible d’être hospitalisé.
C’est vraiment très important : si vous avez moins de 18 ans à New York, vous représentez 0,6 % des hospitalisations, et si vous avez plus de 60 ans, vous en représentez les 2/3.
Il y a donc une importante population ciblée ici. Nous devons les protéger et il n’est pas nécessaire d’isoler tout le monde totalement ».
Après la publication de cette importante prise de position, publiée dans The Hill (10), une nouvelle étude a été publiée, qui renforce fortement l’argument du professeur Scott.
Il s’agit d’une étude sur les anticorps, menée dans le comté de Miami Dade en Floride, qui est très proche des études menées à New York et en Californie. Elle montre qu’environ 6 % de la population, soit 165 000 habitants de Miami Dade, ont déjà contracté le coronavirus. C’est 16 fois le nombre de cas confirmés. Cela porte le taux de mortalité à environ 0,1 %, ce qui est nettement inférieur aux estimations précédentes.
Taux de mortalité à environ 0,1 %, pas de quoi boucler un pays… sauf pour goûter à la tentation totalitaire évidemment.
Suivez-moi dans mon raisonnement audacieux : au nom de la préservation de la santé du plus grand nombre, le gouvernement a obtenu de nous que nous modifiions profondément notre façon de vivre, et que nous acceptions des limitations extrêmes à notre liberté.
Je les imagine très bien, demain, imposer des limitations extrêmes à nos libertés et nous obliger à modifier en profondeur notre façon de vivre pour préserver la santé du plus grand nombre à cause du réchauffement climatique.