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 ROYAL MONACO RIVIERA      ISSN 2057-5076

Même sans anévrisme, l’augmentation du diamètre de l’aorte abdominale est déjà délétère

 

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Luigi Mattera is a certified by CERFPA (St. Laurent du Var-France) in HOMEOPATHY (biennale) & ZUO TUINA MASSAGE OF TRADITIONAL CHINESE MEDICINE - Online certificate from TEXAS CHIROPRACTIC COLLEGE (Pasadena-Texas 2007) in CHIROPRACTIC SPORTS & CHIROPRACTIC TREATMENT OF GOLF INJURIES.

In the past, has been Captain aboard tanker ships . He got  Italian UNIVERSITY DOCTORATE in Foreigner and Litterature Languages (IULM Milano - Italy) and 3 years UNIVERISTY DIPLOMA in Public Relations and Discipline Administration (ISTITUTO UNIVERSITARIO LINGUE MODERNE -  Milano)

 

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Même sans anévrisme, l’augmentation du diamètre de l’aorte abdominale est déjà délétère

Publié le 11/05/2012 Partager sur Twitter Partager sur Facebook Imprimer l'article Envoyer à un confrère Réagir à l'article Enregistrer dans ma bibliothèque Reduire Agrandir

 

Les recommandations de la Haute Autorité de Santé concernant le dépistage des anévrismes de l’aorte abdominale devraient être rendues publiques en juin prochain. Ce dépistage est déjà effectif au Royaume-Uni pour les hommes de plus de 65 ans. De précédents travaux ont montré en effet qu’un seul dépistage systématique par échographie pouvait réduire le risque de décès par anévrisme, avec un bénéfice s’étendant sur au moins 10 ans.

Les patients concernés entrent ensuite dans un protocole de suivi si le diamètre de leur aorte abdominale dépasse 30 mm. Certains travaux ont toutefois démontré un lien entre le diamètre de l’aorte abdominale et la mortalité, créant une incertitude pour le suivi des patients sans anévrisme mais dont le diamètre de l’aorte abdominale se situe entre 25 et 29 mm, le seuil de normalité étant fixé à 24 mm.

Le British Medical Journal publie ces jours-ci une étude prospective réalisée en Ecosse, avec l’objectif de préciser la relation existant entre le diamètre de l’aorte abdominale et la morbidité et la mortalité chez les hommes participant au programme de dépistage. Au total 8 146 patients ont été inclus, âgés de 65 à 74 ans.

Le dépistage paraît pour le moins utile puisqu’il découvre un anévrisme de l’aorte abdominale chez 414 patients (5,1 %). Il met aussi en évidence une augmentation du diamètre de l’aorte, entre 25 et 29 mm, chez 669 patients (8,2 %). Les 7 063 autres patients explorés (86,7 %) ont un diamètre aortique inférieur ou égal à 24 mm. Pendant le suivi, de 7,4 ans en moyenne, la mortalité est associée de façon significative au diamètre aortique : 7,2 % des hommes dont le diamètre aortique est ≤ 24 mm décèdent pendant le suivi, alors qu’ils sont 10,3 % dans le groupe entre 25 et 29 mm et 17,6 % du groupe ≥ 30 mm. Le risque d’hospitalisation pour une pathologie cardiovasculaire ou une bronchopneumopathie chronique obstructive est supérieur chez les patients ayant un anévrisme ou un diamètre aortique entre 25 et 29 mm.

Un fait retient plus particulièrement l’attention, concernant précisément ces patients. Comparés à ceux dont le diamètre aortique est ≤ 24 mm, ils ont un risque significativement supérieur d’être hospitalisés pour anévrisme (Hazard Ratio ajusté 6,7 ; intervalle de confiance à 95 % : 3,4 à 13,2), risque qui devient apparent deux ans après le dépistage.

Au-delà de la question de l’intérêt du dépistage, un autre problème apparaît ici, celui de la conduite à tenir vis à vis de ces patients dont le diamètre de l’aorte abdominale se situe entre 25 et 29 mm. Devra-t-on leur proposer un nouveau dépistage dans un délai qui resterait à fixer, ou plutôt les amener à réduire leur risque cardiovasculaire ? Ou peut-être  les deux.



Dr Roseline Péluchon


Duncan JL et coll. : Long term outcomes in men screened for abdominal aortic aneurysm: prospective cohort study
BMJ 2012;344:e2958 doi: 10.1136/bmj.e2958

 

 

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