5 Décembre 2013
MEDICINE & CHINESE TRADITIONAL MEDICINE
Luigi Mattera is a certified by CERFPA (St. Laurent du Var-France) in HOMEOPATHY (biennale) & ZUO TUINA MASSAGE OF TRADITIONAL CHINESE MEDICINE - Online certificate from TEXAS CHIROPRACTIC COLLEGE (Pasadena-Texas 2007) in CHIROPRACTIC SPORTS & CHIROPRACTIC TREATMENT OF GOLF INJURIES.
In the past, he has been Captain aboard tanker ships . He got Italian UNIVERSITY DOCTORATE in
Foreigner and Litterature Languages (IULM Milano - Italy) and 3 years UNIVERISTY DIPLOMA in Public Relations and Discipline Administration (ISTITUTO UNIVERSITARIO LINGUE MODERNE -
Milano)
PRESENTS: Royal Monaco Médecine
Le dépistage précoce des adénomes du côlon, suivi de leur exérèse, réduit de 85 à 90 % l’incidence du cancer colorectal. Si la colonoscopie est la méthode de choix, beaucoup de personnes répugnent à s’y soumettre du fait de sa nature invasive. La recherche de sang occulte dans les selles a un sens dans le cadre d’un dépistage de masse des carcinomes mais ne permet que rarement la découverte d’adénomes. L’analyse PSP (Polyp Specific Polymer) est une nouvelle méthode de diagnostic pouvant détecter divers changements pathologiques dans une variété d'organes à partir d’un échantillon de sang. Elle détecte une composition sanguine anormale à partir de l’examen microscopique de sang dénaturé par la chaleur, remis en suspension, séché et cristallisé en particules de 60 à 600 nanomètres.
Les structures polymériques résultantes apportent des informations sur le fonctionnement des organes et des cellules. Des chercheurs allemands évaluent l’application de cette méthode à l’analyse des polypes du côlon dans un essai randomisé multicentrique de phase III.
Toutes les étapes de la procédure utilisent un processus standardisé validé. Une fois passée la phase de recherche qui fait appel à la microscopie électronique et à la spectrométrie d'absorption des rayons X, les structures analysées par PSP sont détectées visuellement, car facilement reconnaissables. Cette méthode n’exige donc de la part du biologiste qu’une analyse qualitative des particules en microscopie optique. Réglementairement elles doivent cependant être conservées après acquisition d'images, ce qui implique le stockage d’un grand nombre de données. Les chercheurs décrivent les motifs indicateurs de polypes en analyse d’images comme des tiges allongées auxquelles sont attachées des dents ou des branches courtes. Des représentations graphiques théoriques leurs sont associées permettant de les décrire avec différents paramètres mathématiques caractéristiques. Qualitativement les différentes formes de polymères observés font en sorte que seuls les sujets chez lesquels on soupçonne fortement un polype adénomateux sont positifs, du moins en théorie.
L’essai a inclus 233 patients de plus de 50 ans qui ont subi une colonoscopie avec biopsie. Les données d’analyse PSP (202 patients) étaient négatives pour 114 patients, et positives dans 88 cas où des structures spécifiques des polypes du côlon ont été identifiées. Les données de 188 patients ont pu être utilisées pour comparer les résultats de l’analyse PSP et des examens histologiques. Elles permettent d’évaluer la sensibilité de la méthode PSP à 72,4 % (intervalle de confiance à 95 % [IC95 %] : 52,8 % -87,3 %) et sa spécificité à 62,3 % (IC95 % : 54,2 % -69,8 %). Sa valeur prédictive positive est de 37,2 % (IC95 % : 30,5 % -44,5 %) et sa valeur prédictive négative de 88,0 % (IC95 % : 80,0 % - 93,0 %). La prévalence des polypes, de 23,6 %, est similaire à celle connue dans la population germanique. La comparaison des résultats obtenus par deux opérateurs différents montre qu’ils sont similaires à 93,9 %, suggérant que la méthode PSP est indépendante des opérateurs.
Dans leur discussion les auteurs soulignent que le processus d’évaluation des polymères est en cours d’automatisation. Ils comparent les caractéristiques de la PSP à celles des différentes méthodes existantes de détection d’anomalies du côlon et concluent que cette méthodologie représente pour la première fois la possibilité d'identifier efficacement les sujets les plus à risque justifiant l'endoscopie. Ils soulignent aussi qu’aucun cas d’adénocarcinome n’a été oublié par la PSP, et espèrent de ce test qu’il permettra une meilleure prévention du cancer colorectal.
Dominique Monnier