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 ROYAL MONACO RIVIERA      ISSN 2057-5076

Carrément politique ! – Cycle #2 In media res (au milieu des choses)

 

 

 

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  ROYAL MONACO  WEB MAGAZINE

  IL PRIMO WEB MAGAZINE AL MONDO DI MONACO DIVENUTO CARTACEO. UNA CONTROTENDENZA CHE FA PROSELITI.    

 

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FEVRIER BLOG RANK  78 

 
Carrément politique ! – Cycle #2
In media res (au milieu des choses)

Du 15 au 17 mars 2012
Villa Arson – Nice
Entrée libre


 


« L’Iliade est-elle compatible avec la presse ? » – demandait Marx dans un passage consacré à l’art des Grundrisse.
Lorsqu’on parle de cinéma, nous sommes tentés à notre tour de poser la question : le temps de production d’un film est-il compatible avec celui d’un twit ? De toute évidence, oui.

Longtemps, le cinéma a vécu dans la peur. C’était l’époque de la pellicule et de la télévision analogique. Le septième art semblait cumuler du retard sur sa cousine. Et la tentation était forte de répondre par une conception identitaire du septième art. Faire de la différence physique, la pellicule contre la bande magnétique, une supériorité esthétique voire morale.

Les années 2000, avec l’uniformisation numérique, ont effacé ce débat réactionnaire. De Redacted (De Palma) à Film Socialisme (Godard) en passant par Comment j’ai appris à surmonter ma peur et à aimer Ariel Sharon (Mograbi), le « cinéma » a montré un autre visage. Qui n’est pas celui d’un support. Ni celui d’un certain mode d’enregistrement ou de projection. Il s’agit d’un regard. Rien ne caractérise davantage l’identité du cinéma récent que sa curiosité vis-à-vis des autres images. Avec la gourmandise que le photographe d’Hitchcock mettait à regarder ses voisins, Brian De Palma observe les nouveaux films circulant sur internet. Et Pierre Carles a montré dans son œuvre que le cinéma offre un terrain à l’abri de la pensée des médias dominants et de leurs modes de productions. Dans les deux cas, le cinéma recommence à zéro. Car ce qui le définit est de ne pas avoir un format imposé.

Qu’est ce que le cinéma In media res sinon celui qui, à chaque époque, sait se replacer au fond de la hiérarchie des médias, et de là observer les autres ?

Eugenio Renzi


>> Les invités : Gilles Balbastre, Julien Brygo, Serge Halimi, Luc Leclerc du Sablon, Eugenio Renzi
 

////////// PROGRAMME //////////


Jeudi 15 mars

18h00 >> Projection animée par Eugenio Renzi

Videocracy de Erik Gandini ( Suède, 2009, 1h25)
En tant que magnat de la télévision, puis en tant que Président du Conseil, Silvio Berlusconi a su créer un parfait système de divertissement télévisuel et politique. Ses chaînes sont connues pour leur surexposition de femmes nues... 80% de la population italienne ont la TV comme première source d’information.

20h00 >> Projection suivie d’un débat avec le réalisateur

Au prochain printemps de Luc Leclerc du Sablon ( France, 2012, 1h38)
“en exclusivité”
Du monde comme il va, de la chance qu’on a, de l’ENA, des Weston aux pieds, de Maupassant, de la vierge Marie mère du Che, des ronds-points, de la conscience des gens, de 1917, de l’énergie pour les Chinois, des mauvais délinquants et des bons footballeurs...36 semaines dans la vie d’un pays qui va se choisir, pour cinq ans, un président nouveau. Quelle était la question au juste ? Inventaire avant élection.

Vendredi 16 mars >> en partenariat avec les Amis du Monde diplomatique

20h00 >> Projection suivie d’un débat avec Serge Halimi, auteur du livre éponyme, et Gilles Balbastre, réalisateur du film

Les Nouveaux chiens de garde
de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat (France, 2012, 1h44)
précédée d’une parole vive "Sur le journalisme" de Serge Halimi
En 1932, Paul Nizan publiait Les chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en véritables gardiens de l’ordre établi. Aujourd’hui, les chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques. Sur le mode sardonique, Les Nouveaux chiens de garde dénonce cette presse qui se prétend contre-pouvoir démocratique.

Samedi 17 mars

20h00 >> Débat avec Julien Brygo, reporteur et photographe, co-réalisateur du film DSK, Hollande, etc...

Juppé, forcément... de Pierre Carles (France, 1995, 31 min)
Comment s’exerce la démocratie quand un ministre en fonction, secrétaire général d’un parti politique de première importance, brigue la mairie d’une grande ville de province ? Comment les médias locaux traitent-ils l’illustre parachuté ? Juppé, forcémen...décortique une campagne électorale à travers le regard des journalistes et montre à quel point la politique, comme le reste, fonctionne à deux vitesses, “selon que l’on soit puissant ou misérable...”

DSK, Hollande etc... de Pierre Carles et Julien Brygo (40 min, copie de travail) “en exclusivité”
Comment les grands médias (tous styles confondus) préselectionnent certains candidats aux élections ? Deux épisodes marquants ont été choisis par les réalisateurs : l’accession en 1995 d’Alain Juppé à la Mairie de Bordeaux et les propagandes pro DSK puis pro Hollande pour la présidentielle de 2012. La presse peut-elle influer sur le choix des électeurs?


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Les invités ::

Gilles Balbastre
a été journaliste à France 2, France 3 ou M6, ce qui lui a permis de mener une « analyse lucide des ressorts socio-économiques de sa profession » (Journaliste au quotidien, Le Mascaret, 1995). Ses documentaires expliquent les rouages et les effets du système économique sur le monde du travail : Le chômage a une histoire (2001), Moulinex, la mécanique du pire (2003), Fortunes et Infortune (2008)… Par ailleurs, il a participé au collectif de critique des médias rassemblé autour des journaux PLPL et Le Plan B. Il collabore régulièrement au Monde Diplomatique.

Julien Brygo
est photographe et journaliste indépendant. Il a mené un travail sur les territoires « affublés du préfixe post » : post-colonial, post-soviétique, post-industriel.... En 2007, il intègre l'équipe du bimestriel Le Plan B pour lequel il rédige des enquêtes sur le lien entre questions sociales et représentations médiatiques. Plusieurs de ses reportages radiophoniques ont été diffusés dans l'émission Là-bas si j'y suis, sur France Inter.

Serge Halimi,
journaliste, est directeur du Monde diplomatique. Ses recherches portent sur l’histoire contemporaine des pays occidentaux, principalement les Etats-Unis et la France. Il s’emploie à décrypter le « travail idéologique » mis en oeuvre, notamment, à travers les grands organes médiatiques, pour imposer l’idée qu’une « seule politique est possible ». Il a publié Les nouveaux chiens de garde (Liber-Raisons d’agir, 1997), Quand la gauche essayait (Arléa, 2002), Le grand bond en arrière (Fayard, 2004).

Luc Leclerc du Sablon
commence sa carrière en tant qu'assistant réalisateur, régisseur, au cinéma, au théâtre, à la télévision. Il travaille notamment aux côtés de Luc Moullet, Claire Simon, Maurice Pialat. En 1994, il réalise Nation étoile, moyen métrage sorti en salles. Commence alors une carrière d'acteur avec notamment Hervé Le Roux, Solveig Anspach, François Dupeyron. En 2000, il réalise son premier long, Micheline, dont il est également l'interprète, qui suit un homme vivant penché à la fenêtre d'un train. Sept ans plus tard, il réalise Au Prochain Printemps, tourné en 2007 sorti en 2012.

Eugenio Renzi
est né à Rieti (Italie) en 1980. Après des études de philosophie, il a été rédacteur aux Cahiers du cinéma tout en collaborant aux revues Vertigo, Les Lettres Françaises et Ciak. Il est directeur artistique du Printemps du cinéma français à Rome. Co-fondateur avec Antoine Thirion de la revue en ligne www.independencia.fr, il regroupe une équipe partageant le même désir de reconsidérer la
profession critique.


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Programmation complète et espace presse sur http://www.leclat.org

L’ECLAT Une expérience du cinéma
Lieu d’Expériences pour le Cinéma, les Lettres, Arts et technologies, L’ECLAT assure une circulation entre la diffusion, la formation et la création dans le domaine des arts visuels et sonores, notamment à travers ses missions de Pôle Régional d’Education Artistique et de Formation au Cinéma PACA.
S’adressant au public le plus large, L’ECLAT favorise la rencontre des arts en plaçant le cinéma dans un débat avec les différents champs artistiques, autant qu’elle recherche de « nouvelles situations » pour les films et les cinéastes.
Son implantation au sein de la Villa Arson fait de cette structure associative un lieu d’observation et d’expérience. Chaque année, L’ECLAT propose, en plus de ses programmations mensuelles, une contribution pédagogique destinée aux étudiants avec le concours d’enseignants de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art – workshops, conférences, cartes blanches des enseignants, etc. – dans l’objectif d’établir un lien cohérent et fertile avec l’établissement public.

 


Lieu d'Expériences pour le Cinéma et les Lettres, Arts et Technologies
Villa Arson - 20 avenue Stephen Liégeard, 06100 Nice
04 97 03 01 15 / 19www.leclat.org
Accès : tram Ligne 1 - Arrêt Le Ray / bus Ligne 7 - Arrêt 2 avenues
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