4 Juin 2012
ROYAL MONACO WEB MAGAZINE
IL PRIMO WEB MAGAZINE AL MONDO DI MONACO DIVENUTO CARTACEO.
UNA CONTROTENDENZA CHE FA PROSELITI.
MAI BLOG RANK 75
Daniel Boeri et L’Entrepôt vous présentent du 1er au 25 Juin 2012
«Échappée Belle»
Gérald Panighi
Freid Lebrun
Justyna Ptak
François Paris
sur une proposition de Caroline Rivalan
« Etendus sur une chaise longue, lassés de soleil et du ressac de l’eau, nos regards se
perdent le long de l’horizon, moirés d’une aveuglante lumière.
Les yeux vagabondent et puis chaleur et cocktails aidant, tout se confond finalement ; le bleu du ciel et le cyan de la mer, le plastique d’un transat et le blanc des nuages, la courbe d’un parasol et la chute de reins de la serveuse, le grain du sable et celui de la peau.
Un tourbillon de sensations nouvelles, riches de la rencontre de matériaux différents, et qui reproduit, avec personnalité et minutie, une scène de la vie réelle. C’est là le propos de l’exposition
Quatre artistes issus du dessin (Gérald Panighi , François Paris) et de la photographie (Freid Lebrun, Justyna Ptak) nous invitent à les suivre dans leurs travaux de ré enchantement.
Scènes de la vie courante revisitées, icônes remodelées, perspectives bouleversées, ici toutes les oeuvres ont en commun cette transfiguration du réel. Chaque artiste, selon les règles propres aux matériaux qu’il utilise, investit l’image de toute sa subjectivité, s’arrête sur tel détail ou effet, et recrée une nouvelle image dont le propos interroge la nature de son modèle
Plus encore, dans cette entreprise de recréation de la réalité, surgit la question de sa représentation in fine.
La singularité de chacune des pièces de « Echappée belle » illustre une mise en abyme, une mise en scène de l’acte de création.
Non contentes de mimer puis de déplacer la réalité, les pièces présentées créent une brèche introspective invitant le créateur à penser les termes de son interaction avec la réalité.
Coup de crayon, degré d’estompe, intensité du traitement lumineux, le geste artistique qu’inspirent ici le dessin et/ou la photographie a pour objet l’horizon, la fuite, la libération du joug de la vraisemblance pour un espace ravi où dominent l’émotion et l’imagination. Un lieu de belle échappée. »