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 ROYAL MONACO RIVIERA      ISSN 2057-5076

Royal Monaco Médecine Prostate : 100 000 ablations … pour rien !

Chers amis,

À partir de la cinquantaine, certains problèmes de santé demandent une attention toute particulière.

Et pour les hommes, un organe jusque-là ignoré, ou dont on ne voulait pas entendre parler, commence à se manifester.

Vous l’avez compris, je parle de la prostate.

À nous les joies du toucher rectal et des interrogations qui viennent subitement envahir notre quotidien.

Un dysfonctionnement avéré de la prostate fait peur. 

Et pour cause : en 20 ans, 100 000 ablations ont été prescrites… pour rien !

Comment y voir clair sur ce sujet qui menace directement la virilité des hommes ? Comment savoir si vous devez ou non accepter l’opération ?

“Docteur, c’est une hypertrophie bénigne ou un adénome ?”

Avec l’âge, le volume de la prostate augmente et c’est normal.

Mais en augmentant, cette petite glande peut déclencher différents troubles urinaires : besoin fréquent et urgent d’aller aux toilettes, difficultés à uriner, fuites urinaires...

Cela est dû à une hypertrophie bénigne de la prostate.

 

Votre médecin vous parlera peut-être d’adénome de la prostate, c’est la même chose.

 

Située entre la vessie et l’urètre, la prostate est constituée de trois lobes.

schéma : Hyperplasie de la prostate bénigne comparée à une Prostate normale

Quand ces lobes grossissent, ils gênent le passage des urines à la sortie de la vessie.

Ce problème est très fréquent et se soigne plutôt bien.

La phytothérapie au secours de la prostate

Si vous souffrez d’hypertrophie bénigne de la prostate, vous pouvez vous appuyer sur ces plantes :

 

  • Le palmier nain ou Serenoa repens

 

Ce petit arbuste entre dans la composition de certains médicaments (comme le Permixon).

 

Des études montrent qu’associé à l’ortie il donnerait des résultats encore plus concluants1.

 

On recommande une prise unique quotidienne de 320 mg de Serenoa repens (ou, si vous préférez les extraits fluides, de 1 à 2 ml, de 2 fois par jour) associé à 240 mg de racine d’ortie.

 

En prévention, vous pouvez commencer à l’utiliser quand vous approchez de la cinquantaine.

 

Les hommes sous médicaments ou plantes anticoagulantes (ail, ginseng, éleuthérocoque, ginkgo, kava, fève tonka, etc.) devraient s’abstenir d’absorber des produits à base de palmier nain : des accidents hémorragiques ont déjà été observés.

 

  • Le prunier d’Afrique ou pygeum africanum

 

Cette plante permet de réduire la fréquence des envies d’uriner (votre médecin parlera de “mictions”), principalement la nuit2.

 

La posologie recommandée est de 160 mg matin et soir.

 

  • L’extrait de pépins de courge

 

Une étude3 démontre, après 12 semaines de supplémentation, une réduction significative des symptômes 30,1 % en moyenne.

 

Vous pouvez préparer vous-même une décoction.

Pour cela, faites infuser pendant 20 minutes 100 g de graines de courge dans 75 cl d’eau frémissante. Buvez 3 tasses par jour de ce mélange.

Sous forme de gélules, la posologie est, selon les fabricants, de 4 à 6 gélules par jour (10 g en tout), à prendre entre les repas.

En huile première pression à froid, le dosage recommandé est de 1 000 mg, 2 à 3 fois par jour.

Problème de prostate : ça n’est pas forcément un cancer

Hypertrophie de la prostate et cancer de la prostate sont 2 maladies bien distinctes.

Une hypertrophie de la prostate ne dégénère pas en cancer et n’augmente pas le risque d’en développer !

Ces deux maladies peuvent coexister sans qu’il y ait de lien entre elles.

D’ailleurs, à ses débuts, un cancer de la prostate ne provoque aucun symptôme particulier.

C’est seulement lorsque la tumeur grossit que peuvent survenir des problèmes d’incontinence, des besoins fréquents et pressants d’uriner, des difficultés à uriner, des éjaculations douloureuses et des problèmes d’érection. 

Il peut aussi y avoir, plus rarement, du sang dans les urines ou dans le sperme.

*** PROSTATE ***
À LIRE D'URGENCE : 
  • si vous avez tenté le palmier nain, le prunier d’Afrique, le sélénium…
  • si votre prostate ne vous laisse toujours « pas tranquille »…
  • et qu’on vous rabâche encore que seule la testostérone gonfle la prostate.
En cliquant ici, vous découvrirez une étude CHOC sur l'hypertrophie bénigne de la prostate. Elle compromet 3 millions de médicaments vendus !
 

Cancer de la prostate : pas de panique !

Le cancer fait peur.

Mais dans le cas de la prostate, rassurez-vous, c’est un cancer à évolution lente et avec un taux de survie élevé (70 % à 10 ans).

Plusieurs protocoles de soin peuvent vous être proposés : 

  • une surveillance active lorsque le cancer est localisé et à faible risque évolutif ;
  • la radiothérapie, pour détruire les cellules cancéreuses à l’aide de radiations électromagnétiques ;
  • le traitement hormonal qui vise à faire baisser le taux d’hormones androgènes et de testostérone qui favorisent le développement de ce cancer. On prive ainsi les cellules cancéreuses de leur "carburant". Ce traitement est souvent associé à la radiothérapie ;
  • la chirurgie (retrait total de la prostate et des vésicules séminales) ;
  • la chimiothérapie, quand les autres moyens n’ont pas suffi.

Je le répète, aujourd’hui la plupart des cancers de la prostate se soignent ou ne demandent qu’une surveillance active.

 

Cancer : non, l’ablation ne sauve pas plus de vie

Face au choix de l’ablation de la prostate, les spécialistes sont divisés.

En général, tout dépend du volume de la tumeur, de l’âge et de l’état général du patient.

Le Pr Cussenot interviewé dans Le Figaro Particulier4 tente de répondre à la question :

« À 80 ans, on a 1 % de chance de mourir de son cancer de la prostate. »

Sous-entendu : inutile d’envisager une ablation.

« Chez un patient plus jeune, les médecins n’hésitent pas à intervenir devant une tumeur à haut risque ni devant un cancer de risque intermédiaire. »

« Mais quand le cancer est dit à faible risque (40 % des cas), l’opération radicale, qui reste la proposition privilégiée de beaucoup d’urologues, fait débat. »

En effet, vivre sans prostate a des conséquences sérieuses : incontinence, stérilité, impuissance…

Il y a de quoi y réfléchir à deux fois.

Le New England Journal of Medicine alimente la controverse5. Selon les résultats de leur étude qui s’est étalée sur 10 ans :

 

« La mortalité spécifique au cancer de la prostate était faible quel que soit le traitement attribué, sans différence significative entre les traitements. »

 

En d’autres termes, après 10 ans de maladie, l’ablation de la prostate ne sauve pas plus de vies que les traitements hormonaux ou la chimiothérapie.

 

Et pourtant…

 

Cancer de la prostate, encore un business juteux

 

En 2016,  Le Journal du Dimanche lançait l’alerte6 : en 20 ans, 100 000 prostates ont été ôtées inutilement

 

Résultat : 100 000 personnes ont dû apprendre à vivre sans prostate.

 

Comment en est-on arrivé à une telle dérive ?

 

Deux éléments semblent l’expliquer.

 

Le premier, c’est la peur. Le cancer est un diagnostic qui fait peur au patient, et il est alors plus “facile” de le pousser à accepter un acte abusif.

 

Ensuite, la Sécurité sociale rembourse les prostatectomies, alors qu’elle ne rembourse pas les traitements moins agressifs du cancer de la prostate7.

 

Ces deux facteurs conjugués ont fait le lit de ces opérations excessives.

 

En plus de cela, une nouvelle méthode de chirurgie assistée a fait son apparition dans les années 2000 : la prostatectomie totale robot-assistée.

 

De nombreux hôpitaux s’en sont équipés, mais, problème, elle coûte très cher. Et pour la rentabiliser, il faut opérer à tour de bras…

photo d'une prostatectomie totale robot-assistée, Valence, Espagne, 2018

Vous comprenez pourquoi les ablations ont littéralement explosé ces 20 dernières années.

 

Si vous êtes confronté à un cancer, voilà ce que suggère le président de l’Anamacap8 (Association nationale des malades du cancer de la prostate) : informez-vous autant que possible, et prenez systématiquement un deuxième avis avant de vous lancer dans un acte radical aussi invalidant.

 

N’hésitez pas à consulter le site de cette association.

 

Prendre soin de sa prostate, cela commence maintenant

 

Je vous recommande de commencer à vous préoccuper de votre prostate entre 40 ans et 50 ans.

 

  • Évitez tout ce qui congestionne le petit bassin : alcool, épices, repas lourds, sédentarité, longs voyages en voiture, vêtements trop serrés.
  • Ayez une activité physique régulière.
  • Commencez dès maintenant à utiliser les plantes dont je vous parlais plus haut : palmier nain, ortie, prunier d’Afrique et pépin de courge.

 

Et, quel que soit votre âge, adoptez un régime alimentaire riche en omégas-3, en antioxydants, en fruits et légumes frais, évitez les fritures, les mauvaises graisses, le sucre, les produits laitiers.

 

Si vous êtes touchés par le cancer, sachez qu’une mauvaise alimentation multiplie par 2,5 le risque de décès9 !

 

Les 4 meilleurs aliments anticancer

 

  • Les crucifères (brocolis, choux, navets) : en manger régulièrement est associé à un risque plus faible de cancer de la prostate10.

 

  • Les tomates : elles doivent leur couleur rouge à la présence de lycopène, un antioxydant protecteur de la prostate. Leur consommation régulière réduit de 35 % les risques de souffrir d’un cancer de la prostate agressif11 ! Parmi les aliments riches en lycopène on trouve aussi les poivrons rouges, la pastèque, la goyave, le pamplemousse.

 

  • Les noix du Brésil et les produits de la mer : ce sont d’excellentes sources de sélénium dont le fort taux sanguin est associé à une réduction du risque de cancer de la prostate12.

 

  • Le café : une étude13 a montré que boire 4 à 6 tasses de café (même décaféiné) par jour est associé à une baisse significative de l’apparition de cancers graves.

 

Dédramatisons le cancer de la prostate.

 

Et avant d’envisager une ablation, pesez bien, à tête reposée, les bénéfices attendus et les risques encourus.

 

À bientôt,

 

Laurent des éditions Nouvelle Page

Si vous souhaitez réagir à mes propos, vous pouvez le faire en cliquant ici.

L'auteur de ce message

Je m'appelle Laurent Tessier et je dirige les Éditions Nouvelle Page depuis 2019.

Chaque jour, je collabore avec les meilleurs professionnels et experts des médecines naturelles.

Mon but ? Améliorer votre quotidien et proposer au plus grand nombre des solutions de santé naturelles, efficaces et prouvées scientifiquement contre les grands problèmes de santé d’aujourd’hui.

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